Série : Maisons, 2024 (#21 à #28)
"Seules les maisons expliquent pourquoi il existe un mot comme intimité»Ruy Belo
- Casas #21 : Aquarelle et acrylique sur papier Arches, 10,5 x 26 cm
- Casas #22 : Aquarelle et acrylique sur papier Arches, 25 x 10 cm
- Casas #23 : Aquarelle et acrylique sur papier Viking A5
- Casas #24 : Aquarelle et acrylique sur papier Viking A5
- Casas #25 : Aquarelle et acrylique sur papier Viking A5
- Casas #26 : Aquarelle et acrylique sur papier Fabriano, 12,5 x 18,3 cm
- Casas #27 : Aquarelle et acrylique sur papier Fabriano, 18,3 x 12,5 cm
- Casas #28 : Aquarelle et acrylique sur papier Winsor & Newton, 30,5 x 22,9 cm
œuvre d'art authentique
Soutien aux artistes émergents
7 jours pour revenir
"Seules les maisons expliquent pourquoi il existe un mot comme intimité»Ruy Belo
La maison en bâton, dessinée aux crayons de couleur, un rectangle un peu brouillon, un toit un peu triangulaire, perdu dans un paysage, avec soleil et nuages en arrière-plan. À côté se trouve une famille de personnages en bâton, avec leurs têtes rondes, agitant et souriant et plusieurs fois plus grandes que la maison elle-même.
C'est la description de presque tous les souvenirs humains concernant leurs premiers dessins graphiques.
La maison, la famille, le paysage.
Trois éléments qui nous entourent tout au long de notre vie, et aussi la mienne. Est-il possible de vivre l’expérience humaine en évitant ces éléments ? je ne crois pas...
Il semble que cela ait toujours été ce dont nous avons rêvé : un toit, un toit en pente, une fenêtre peut-être ouverte et des amis ou de la famille à proximité.
C'est le point de départ de la recherche et de l'exécution de cette série. Tout a commencé, une fois de plus, avec un carnet d'aquarelle, où les maisons apparues sur mes parcours réels ou numériques ont commencé à être inscrites.
Ces maisons ont demandé de l'espace, ont quitté le cahier et ont commencé à être regroupées en tableaux plus grands, se connectant ou se déconnectant entre elles, à travers des ponts, des passages, des escaliers, des tunnels.
Seulement eux dans les tableaux, sans aucune mention des figures humaines, qui étaient certainement ou sont toujours là. Des taches en vagues sinueuses recouvrent ce qui était ou révèlent ce qui est à venir.
Les maisons ainsi conçues et confondues sont une sorte d'hommage à notre plus grande recherche, un lieu sûr dans ce monde, dans cette existence.
Un logement devrait être le précepte de base, le point de départ de notre dignité, mais il devient de plus en plus un luxe. Pour diverses raisons, allant des aspects politiques et sociaux aux conséquences de plus en plus intenses de notre mépris pour la planète, les maisons deviennent un privilège. Le logement est de plus en plus menacé, ce qui nous éloigne encore plus de cet idéal du premier enfant.
Si c’est entre quatre murs que nous nouons nos liens les plus intimes, nos douleurs les plus profondes, nos secrets les mieux gardés et nos souvenirs les plus précieux, comment sera-t-il possible de vivre sans eux ?
Nous ne sommes pas préparés au ralentissement qui s’étend de plus en plus à l’échelle mondiale.
Ces maisons, villes et chemins imaginaires qui apparaissent dans ces tableaux peuvent être ce qui était, ce qui ne sera plus ou ce qui sera. Cette grande « carte imaginaire » est une invitation à réfléchir ensemble, à ouvrir les vannes de l’imagination sur de nouvelles façons de vivre possibles au milieu d’une époque « si intéressante ».
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